Diese Alternativen zur Zigarette sind trotz der Risiken für junge Menschen attraktiv

Diese Alternativen zur Zigarette sind trotz der Risiken für junge Menschen attraktiv
Diese Alternativen zur Zigarette sind trotz der Risiken für junge Menschen attraktiv
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Le produit star c’est d’abord la puff : tropical punch, granité citron, raisin glacé, il y en a pour tous les goûts. Selon un sondage réalisé en 2023 par l’Alliance contre le tabac, 15% des 13- 16 ans en ont déjà utilisé. Pour Lola, lycéenne, c’est presque un doudou. “Avant, je fumais des clopes et je suis passée aux puff, la clope j’étais hyper addict. J’aime bien tout ce qui est fraise, framboise, les goûts un peu sucrés. Une puff me tient une semaine et je fume un peu toute la journée à part quand je suis en cours. La puff, je peux la fumer quand je veux alors que la clope c’est qu’à l’extérieur. C’est l’odeur qui m’a dégoûtée et le prix aussi”.

Sa consommation lui coûte une dizaine d’euros par semaine, c’est donc pour elle beaucoup plus rentable que la cigarette. Sa copine Sarah ne peut pas en dire autant, était elle non-fumeuse avant de succomber aux puff.
“Si on me la retire je vis normalement, moi je ne suis pas du tout addict”, soutient-elle. “Je fais juste ça parce que j’aime bien le goût et c’est vraiment l’effet de mode. La plupart de mes potes fument la puff c’est aussi pour ça que j’ai commencé, parce qu’on m’a demandé de tirer, j’ai bien aimé, j’ai commencé à acheter des puff, de plus en plus. J’ai commencé comme ça”

Cette impression de non dépendance peut être trompeuse, alertent les addictologues. Comme Sarah, 47 % des adolescents ont commencé à consommer de la nicotine via la puff. Ce n’est pas le seul produit qui marche bien chez les jeunes, la pouche connaît aussi du succès. Un adolescent sur 10 a expérimenté ces sachets de nicotine à placer entre la gencive et la lèvre. Pour le docteur Bernard Basset, médecin en santé publique et président d’Addictions , il ne faut pas sous-estimer la dangerosité de ces substances. “C’est des produits qui participent à la stratégie de l’industrie du tabac qui essaye de se diversifier en voyant la chute des ventes de cigarettes (ce qui est une bonne chose). En fait, il s’agit de faire entrer dans la consommation de nicotine des jeunes qui n’ont pas fumé et qui peuvent par la suite chercher à combler leur dépendance à la nicotine par d’autres produits du tabac, par exemple la cigarette. On a donc toujours intérêt à mettre des obstacles sur la consommation de ces produits.”

Leur interdiction devrait bientôt être effective en France. Si ces produits restent aujourd’hui accessibles, leur vente aux mineurs est bien sûr interdite. Certains professionnels redoublent de vigilance comme Philippe Alauze, président des buralistes de Paris et d’Île de France. Il a installé un dispositif qui estime l’âge des clients à l’aide d’une caméra. Elle compare les visages avec une base de données qui en compte 5 millions. Un signal lumineux rouge indique que le client est mineur, un vert qu’il est majeur. “Pour nous c’est vraiment un confort d’avoir cet outil, c’est comme une canne qui aide à marcher. Quand on a un lycée qui n’est pas loin, les jeunes aiment bien essayer de voir s’ils passent ou pas, il y a un jeu qui s’instaure et ensuite le mot se passe et ces mineurs ne réessayent pas donc c’est aussi très dissuasif. C’est pas la peine d’essayer ça ne marche pas !”, promet le gérant. 
Il précise qu’aucune donnée n’est collectée suite à ce contrôle. Une quinzaine de buralistes en Île-de-France expérimentent actuellement le dispositif.

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