La décision sera rendue le 18 février prochain. L’animateur vedette Stéphane Plaza a été jugé ce jeudi 9 janvier pour violences conjugales contre deux anciennes compagnes devant le tribunal correctionnel de Paris. La justice vient de requérir contre lui 18 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amendes. Alors dans le réseau d’agences immobilières de Stéphane Plaza, une dizaine de franchises, au moins, actent la rupture et ont lancé une procédure pour quitter le réseau.
La chaîne immobilière repose en effet principalement sur la popularité de la figure de télévision. Une image désormais difficile à utiliser pour ces franchisés, qui se sentent lésés. Maître Sarah Laassir dit avoir été contactée par une dizaine d’entre eux, au moins, pour entamer une procédure de rupture de contrat. “Eux ce qu’ils souhaitent aujourd’hui, c’est sortir en douceur et pouvoir mettre une autre enseigne. Ils font face à des refus de mandat, à des vendeurs qui leur demandent d’enlever les panneaux à vendre Stéphane Plaza”, décrit-t-elle.
“On a enlevé au maximum l’image de Stéphane Plaza”
Mais ces négociations sont longues et coûteuses, comme nous l’explique un franchisé qui préfère conserver son anonymat. “En termes de chiffres, on me demande à peu près 75 000 euros pour quitter le réseau“, raconte-t-il. Une somme qu’il n’a pas. L’année a été compliquée, le secteur est en crise, mais surtout, il confirme subir l’impact de l’affaire Plaza. “On a reçu entre cinq et dix courriers à l’agence pour annuler des mandats en cours. Après, les nouveaux mandats ont été très difficiles à arriver depuis l’affaire“, ajoute-t-il.
Le franchisé décrit aussi le recrutement difficile de nouveaux agents. Ceux qui restent sont confrontés à des reproches. “Dans la prospection de terrain, il n’y a pas un jour où mes agents n’entendent pas parler de cette histoire. C’est très compliqué aussi pour eux. Dans notre agence, on a enlevé tout ce qui est très distinctif en termes de portrait, même sur nos documents officiels. On a enlevé au maximum l’image de Stéphane Plaza.” Sans rupture de contrat, ce franchisé estime mettre la clé sous la porte d’ici un an.
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