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Im Theater: „Les Miserables“, „Die Möwe“, „Sex“, „Marius“, „La Serva Amorosa“…

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C’est une comédie musicale qui fut créée en il y a près de 45 ans, en 1980 précisément. A l’époque, elle n’a pas rencontré le succès, en revanche, elle fut adaptée en anglais, à Broadway et à Londres, où elle fait un triomphe depuis 1985.

Il est dit que 130 millions de personnes ont vu Les Misérables depuis 1980. La dernière fois que ça été joué en France, c’était en 1991 et la voici donc de retour au Théâtre du Châtelet.

La musique est toujours signée Claude-Michel Schönberg, Alain Boublil a réactualisé le livret qu’il avait écrit en 1980 et 45 ans après Robert Hossein, la mise en scène est signée Ladislas Chollat, avec vidéos et décors mobiles. Elle compte 40 artistes chanteurs et comédiens.

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“La Mouette” de Tchekhov par Stéphane Braunschweig

Stéphane Braunschweig signe ici sa dernière mise en scène comme directeur du théâtre de l’Odéon. Il transforme le plateau du théâtre de l’Odéon en décor lunaire, avec un lac asséché.

La Mouette, donc, soit une jeunesse sacrifiée incarnée par Treplev et Nina, la jeune comédienne qu’il aime. Treplev lui fait jouer un poème dramatique, annonciateur de la fin du monde. Et Stéphane Braunschweig choisit de le faire résonner avec les enjeux écologiques actuels. Pour rappel, la pièce de Treplev est la risée des spectateurs conviés, dont sa mère Arkadina, une actrice réputée.

L’écologie, le futur de l’art, le conflit de générations, Stéphane Braunschweig avait déjà mis en scène la Mouette en 2001.

> Au théâtre de l’Odéon

Le stand-up “Sexe” de Bérangère Krief

C’est le récit d’une femme de 40 ans qui fait le bilan de sa sexualité, sachant que l’éducation est bien pauvre, en la matière.

C’est le troisième stand-up de Bérangère Krief, le précédent s’intitulait “Amour”. La mise en scène est signée Pamela Ravassard.

> Au théâtre de l’œuvre jusqu’au 31 décembre suivi d’une tournée qui passe par Reims le 9 janvier, Lens le 11, Toulouse le 15. Des dates dans toute France jusqu’en décembre 2025.

“Marius” par Joël Pommerat

C’est le premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol. Plus d’un siècle après la création de la pièce, qui date précisément de 1929, le metteur en scène Joël Pommerat et sa troupe la situent aujourd’hui. L’estaminet de César est devenu une boulangerie – café souvent vide, qui tente de survivre aux Mac Do, les personnages ont des portables, Panisse est devenu loueurs de scooters, et la radio diffuse Jeanne Mas ou Sheila.

Cela dit, la trame reste la même : Marius, bien qu’amoureux de Fanny rêve de grand large, son père César le couve, voire l’étouffe de son amour, espérant que le café boulangerie lui assure un avenir dans un monde incertain. Il y a évidemment la scène culte de la partie de cartes où le “tu me fends le cœur” est remplacé par “les moustiques, ça pique”.

Cette version de Marius est née d’improvisations menées avec des détenus de la prison d’Arles. Elle a été créée en 2016 dans cette maison d’arrêt, elle est reprise aujourd’hui dans le cadre du festival d’automne, la distribution mêle acteurs professionnels et anciens détenus qui ont intégré la troupe de Pommerat.

En tournée : La Ferme du Buisson – avec le Festival d’Automne : 18 ou 19 décembre ; Scène nationale de Marseille du 8 au 12 janvier ; Théâtre de l’Union, CDN de Limoges du 29 au 21 janvier ; Scène nationale d’Alès les 4 et 5 mars ; Comédie de Genève du 12 au 21 mars ; Scène nationale de Tarbes-Pyrénes les 2 et 3 avril ; Théâtre national de Strasbourg du 23 avril au 3 mai ; Scène nationale Grand Narbonne les 6 et 7 mai ; Scène nationale de Dunkerque du 20 au 22 mai ; Théâtre de Colombes les 10 et 11 juin.

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“La Serva Amorosa” de Carlo Goldoni, par Catherine Hiegel

“Parlons de choses gaies”, c’est ce que répète Coraline avec autorité. Coraline est le merveilleux personnage principal de la “Serva Amorosa”, pièce que Carlo Goldoni a écrite au milieu du XVIII° et que Catherine Hiegel met en scène avec Isabelle Carré dans le rôle principal.

Coraline est servante. Elle a suivi son jeune maître Florindo, chassé par son père, qui est l’un des plus riches négociants de Vérone.

Le vieil homme a agi par lâcheté, sous pression de Béatrice sa seconde – et plus jeune – épouse car Béatrice entend mettre la main sur l’héritage de son vieux mari. Mais avec son sens de l’action et de la rhétorique, Coraline va œuvrer pour que Florindo retrouve ce qui lui revient de droit.

Catherine Hiegel elle-même a joué le rôle de Coraline sous la direction de Jacques Lassalle il y a un peu plus de 30 ans. Il y a donc une histoire de transmission avec ce personnage, dont elle confie les clefs à Isabelle Carré dans un décor de cloisons mobiles. Autour d’elle, la troupe réunit entre autres Hélène Babu, Jackie Berroyer, Tom Pezier ou encore Jérôme Pouly.

> Au théâtre de la Porte-Saint-Martin

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“Hedwig and the angry inch” par Dominique Guillo

Elle, arrive du fond de la salle au son des guitares, avec perruque blond platine, lunettes en strass et cape multicolore, voici Hedwig et son groupe, le Angry inch.

Pendant 1h45, Hedwig, chanteuse rock transgenre raconte son parcours entre stand-up et chansons glam rock, punk ou country.

Il était un petit garçon dans le Berlin-Est du début des années 60 qui se prénommait Hansel. A la suite d’une opération bâclée, qui lui laisse un moignon pour pénis, Hensel devient Hedwig. Elle s’exile aux Etats-Unis au bras d’un soldat américain en rêvant de liberté mais une fois sur place, c’est solitude, galères et amour malheureux pour un jeune ingrat qui l’oubliera avant de devenir rockstar.

Ce spectacle de John Cameron Mitchell fit un triomphe à Broadway dès la fin des années 90 avant qu’il n’en fasse un film. Il est adapté en français par Dominique Guillot.

Hedwig est interprété par le flamboyant Brice Hillairet, entouré de 4 musiciens dont une batteuse et de la chanteuse comédienne Andréa Chauvière.

> A la Scala Paris jusqu’au 4 janvier, avant une tournée qui passe par Amiens, le 9, 10 et 11 janvier, Lille, le 12, Belfort le 17, il y a des dates et des villes jusqu’en mai prochain.

Les coups de cœur

Fabienne Pascaud : le spectacle “On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie” d’Olivier Veillon au Théâtre du Rond-Point
Sandrine Blanchard : “La prochaine fois que tu mordras la poussière” mis en scène par Paul Pascot – Interprété par Vassili Schneider & Yann Pradalau au Théâtre du Petit Saint-Martin
Pierre Lesquelen : les pièces de Laurène Marx : Pour un temps sois peu et Transe ; Borderline love aux éditions Théâtrales ; Je vis dans une maison qui n’existe pas chez Blast.
Laurent Goumarre : le livre “Je suis une sorcière – Kaléidoscope de ma vie” de Valeska Gert, L’œil d’or
Rebecca Manzoni : le spectacle “Tant pis, c’est moi”, un seul en scène autobiographique de Sam Karmann, coécrit avec Denis Lachaud, à la Scala Paris jusqu’au 29 décembre puis au Lucernaire du 15 janvier au 16 Mars.


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