L’affaire était devenue emblématique des violences policières. Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat est interpellé alors qu’il circule à scooter. Casque encore sur la tête il est plaqué au sol par les fonctionnaires qui maintiennent la pression alors que le père de famille leur dit plusieurs fois qu’il étouffe. Il décédera 2 jours plus tard à l’hôpital.
Après 5 ans d’enquête, les juges d’instruction ordonnent donc un procès pour homicide involontaire à l’encontre de 3 des 4 policiers qui étaient intervenus. Ils ont eu, disent les magistrats, un comportement non adapté, négligeant et imprudent qui a provoqué l’asphyxie de Cédric Chouviat.
Deux des agents ont fait appel pour demander un non-lieu. C’est désormais à la cour d’appel de trancher.
Les avocats de la famille de Cédric Chouviat saluent eux un procès important pour les violences policières, mais regrettent que la qualification retenue par les juges ne prenne pas en compte le caractère volontaire des violences commises, selon eux, à l’égard de Cédric Chouviat.
Les explications de Margaux Stive, éditées par Laetitia de Germon.
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