Depuis quelques jours, une tendance étrange fait le buzz sur TikTok : ignorer les célébrités. Elle a pour objectif de laisser les posts des stars dans l’ombre. Cette initiative, qui a explosé avec une vidéo de la créatrice heeemaw, accumulant 52 millions de vues, s’amuse à imaginer un monde où les célébrités seraient laissées dans leur coin. La première victime de ce phénomène est JoJo Siwa, l’ancienne star de Nickelodeon devenue chanteuse. Elle incarne tout ce qu’internet juge “cringe”.
Ce n’est pas la première fois qu’internet se retourne contre les figures publiques. Plus tôt en 2024, le mouvement Blockout proposait de bloquer massivement les célébrités qui ne se positionnaient pas clairement en faveur de la Palestine. Avec la tendance actuelle, il ne s’agit plus de politique, mais d’une simple envie de rire et de tester leur tolérance au rejet. Les TikTokeurs se régalent de cette ironie. Ces figures, habituées à des millions de réactions, se retrouvent face à une indifférence organisée. Si les posts de JoJo Siwa servent de cobayes, beaucoup se demandent déjà qui sera la prochaine cible. Au-delà de l’amusement, cette tendance révèle un message plus profond : une envie de renverser, même temporairement, les dynamiques de pouvoir sur les réseaux. Les célébrités, souvent accusées d’être déconnectées de la réalité, se voient rappelées que l’attention n’est jamais acquise.
Sophie Rain
Sophie Rain, star d’OnlyFans et influenceuse à succès, n’en finit plus de faire parler d’elle. Elle vient de révéler qu’elle aurait gagné plus de 43 millions de dollars en un an grâce à OnlyFan. C’est dans une capture d’écran partagée sur Twitter fin novembre, qu’elle a dévoilé ces chiffres impressionnants, notamment un fan ayant dépensé plus de 4 millions de dollars pour accéder à son contenu. Certains utilisateurs ont remis en question ces chiffres, jugeant invraisemblable qu’une telle somme soit atteinte sur OnlyFans, même pour les créateurs les plus populaires.
Entre convaincus et personnes dubitatives, la toile se divise, chacun y allant de son avis sur l’authenticité des déclarations de Sophie.
Cette polémique va bien au-delà des chiffres bruts. Elle alimente un débat brûlant sur la société actuelle : comment une influenceuse peut-elle générer de tels revenus, souvent supérieurs à ceux de professions jugées “plus méritantes” comme les médecins, enseignants ou chercheurs ? Ce constat, qui heurte de nombreux internautes, ne fait qu’accroître l’attention autour de Sophie Rain. Ce débat, qu’il soit générateur d’indignation ou d’admiration, est sans doute l’un de ses plus grands leviers marketing. En provoquant autant de discussions, elle capte davantage de regards et, par ricochet, attire potentiellement plus d’abonnés. Une stratégie qui reflète parfaitement les dynamiques des plateformes numériques, où la controverse alimente la visibilité.
Aligot halal
Louis Darney, un jeune chef lozérien installé à Paris, a déclenché une véritable tempête en présentant sa version de l’aligot, plat emblématique de l’Aubrac. Sa version halal, proposée avec des saucisses de veau au comté ou de bœuf façon merguez, a pour ambition de rendre cette spécialité accessible à un public plus large, tout en s’adaptant aux nouvelles sensibilités alimentaires. Ce geste culinaire n’a pas été du goût de tout le monde. En Lozère, les défenseurs du terroir crient au sacrilège, tandis que sur les réseaux sociaux, les messages de haine fusent. Loin de se laisser abattre, Louis voit dans cette polémique une forme de publicité : “Avant, j’avais peu de clients, maintenant tout le monde parle de moi” dit-il.
La controverse a poussé certains opposants à redoubler d’imagination. Un militant autoproclamé “défenseur des traditions françaises” a lancé une cagnotte pour financer un restaurant “100% français, 100% porc”, une initiative censée contrer l’idée de Louis. Résultat ? Un bide monumental. La cagnotte, qui plafonne à une dizaine d’euros, est devenue la cible de trolls qui ajoutent des dons en centimes, accompagnés de messages moqueurs.
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