Pas de réveillon de Noël hier soir à Mayotte, pour cause de couvre feu, mis en place pour éviter les pillages. Par ailleurs 95% de la population mahoraise est musulmane et ne fête pas Noel. Mais en ce 25 décembre, il y aura bien une messe de Noel, dans l’église de Mamoudzou, chef lieu de l’archipel. Une messe évidemment particulière, qui permettra de rassembler la toute petite communauté catholique de Mayotte : 4 000 pratiquants, dans deux églises.
Le père Bienvenu Kasongo, curé de l’église Notre-Dame de Fatima de Mamoudzou
47 sec
Les autres titres du journal
12 jours après le passage du cyclone Chido, l’île est toujours dans un état de désolation extrême. Tout reste à reconstruire et beaucoup d’habitants commencent seulement à accéder à des soins. Ils sont fournis, notamment par l’hôpital de Campagne, monté sur place et opérationnel depuis 24 heures. Il prend le relais des services médicaux qui ne fonctionnent plus. Nos envoyés spéciaux sur place, ont pu le visiter, installé sur la pelouse d’un stade. Quant au bilan humain du cyclone, il s’est alourdi à 39 morts, 124 blessés graves et 4.136 blessés légers selon le ministère de l’Intérieur. Au total, 34 opérations ont été menées ces derniers jours pour rechercher les personnes disparues dans une quinzaine de secteurs identifié. Enfin concernant l’eau, “ce sont désormais 100.000 litres qui sont distribués par jour”, précise le préfet dans un communiqué.
Quant au Noël des chrétiens de Syrie, il s’est déroulé sans incident majeur. Quant bien même la minorité chrétienne de ce pays récemment libéré du joug de Bachar Al Assad, regarde avec vigilance l’attitude des nouvelles autorités islamistes. Cette fin d’année, comme les autres, l’église de Syrie a continué à jouer son rôle social, dans un pays ravagé par la pauvreté.
C’est une décision très symbolique, dans un pays qui pourtant est connu pour museler la liberté d’expression. Les autorités Iraniennes ont décidé d’autoriser le réseau social WhatsApp et l’application GooglePlay dans un premier geste pour lever la censure sur les réseaux sociaux.
C’est ce qu’avait promis le président modéré Massoud Pezshkiane lors de sa campagne électorale.