Trinken und Fahren | Laut PLQ hat Guilbault seine Glaubwürdigkeit bei der Gewährleistung der Verkehrssicherheit verloren

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(Québec) L’opposition a dénoncé mardi « le scandale de l’alcool au volant » du gouvernement caquiste.


Publié à 10h59

Mis à jour à 12h16

Patrice Bergeron

La Presse Canadienne

Le Parti libéral (PLQ) reproche à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, de ne pas avoir lu un avis de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), qui est favorable à l’idée d’imposer des sanctions administratives aux conducteurs dont le taux d’alcoolémie se situe entre 50 mg d’alcool/100 ml de sang et 80 mg d’alcool/100 ml de sang.

Or Geneviève Guilbault s’était opposée à l’ajout de cette mesure dans un projet de loi qu’elle a piloté et elle a avoué récemment ne pas avoir lu cet avis.

« Je pense qu’un ministre qui avoue ne pas lire les avis d’experts avant de prendre les décisions n’a tout simplement pas la crédibilité pour assurer la sécurité routière », a lancé le député Monsef Derraji en mêlée de presse au parlement, sans aller jusqu’à demander la démission de la ministre.

C’est « le scandale de l’alcool au volant avec ce gouvernement caquiste », a-t-il ajouté.

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PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Monsef Derraji

C’est le coroner Yvon Garneau qui avait demandé en octobre 2021 au ministère des Transports et à la Société d’assurance automobile (SAAQ) de réaliser une analyse de faisabilité sur ce resserrement potentiel, réclamé par des groupes et des proches de victimes de chauffards ivres.

Le PLQ avait demandé l’avis en vertu de la loi d’accès à l’information, mais il a été abondamment caviardé.

Cependant, Le Devoir a obtenu le document dans son intégralité. La SAAQ voit dans des sanctions administratives pour les taux d’alcoolémie entre 0,05 et 0,08 une « mesure porteuse », peut-on lire.

« On veut sauver des vies, la ministre a refusé d’aller dans cette direction », a condamné le député Étienne Grandmont, de Québec solidaire (QS).

Citant Le Devoir, il soutient qu’il y avait des « dissensions » au sein du caucus caquiste sur cette mesure et que donc, « elle a décidé de mettre le couvercle sur la marmite », a-t-il poursuivi.

« Alors que le débat était vraiment incontournable à l’Assemblée, elle aurait été négligente au point de ne pas lire l’étude commandée par son ministère ? a demandé le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon en mêlée de presse. Ou alors elle ment et on ne peut pas se fier à sa parole. »

Il réclame une commission parlementaire pour discuter du resserrement de la norme, du resserrement des barrages routiers et d’autres mesures préventives.

« Le gouvernement caquiste ne veut pas être être confronté à des experts ou à la science. […]es macht die Debatte schwierig, weil es keine Transparenz gibt“, schloss Herr St-Pierre Plamondon.

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