Thailand | Extremes Piercing beim Phuket Vegetarian Festival

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(Phuket) Dans un temple de l’île thaïlandaise de Phuket, Sirinnicha Thampradit avale trois épées, qui transpercent sa joue droite puis ressortent par la bouche, en signe de sacrifice aux dieux, le visage totalement impassible.


Publié à 6h59

Au cours de ce rite taoïste, un fidèle nettoie les traces de sang sur les lames qui ont blessé la jeune femme de 29 ans, pendant qu’un autre récite des incantations.

Bienvenue au festival végétarien de Phuket, aussi appelé fête « des neuf dieux empereurs », connu pour ses piercings extrêmes et sanguinolents, auxquels est conféré le pouvoir de purifier l’âme.

Selon la légende, tout a commencé en 1825 avec une troupe d’opéra chinois miraculeusement guérie d’une maladie en adoptant un régime végétarien strict.

Orchestrées par la communauté chinoise locale, les célébrations attirent chaque année de nombreux curieux sur cette île déjà parmi les plus visitées du royaume, pour ses plages paradisiaques.

Elles ont généré plus de neuf milliards de bahts (environ 369 millions de dollars) l’an dernier, a calculé l’autorité locale de promotion du tourisme.

Durant neuf jours, les adeptes se privent de viande, d’alcool et de rapports sexuels. Mais pour d’autres, l’expiation recherchée prend une tournure plus spectaculaire.

Sirinnicha, qui a commencé les piercings cérémoniels à l’âge de 17 ans, assure n’avoir rien ressenti : « C’est parce que je crois à 100 % en Dieu, et qu’il me protège depuis plus de 10 ans », explique-t-elle. « Dieu m’a choisie et je sacrifie mon corps chaque année pour lui. […] Ich bin so stolz.“

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FOTO MANAN VATSYAYANA, AGENTUR FRANCE-PRESSE

Sirinnicha Thampradit

Wunden heilen innerhalb von sieben Tagen auf natürliche Weise, fährt sie fort.

Die junge Frau marschierte zusammen mit jungen Männern durch die Straßen der Altstadt von Phuket, deren Gesichter von Schwertern, Metallspitzen und anderen stumpfen Gegenständen zerstochen waren.

„Piercings sind ein Befehl Gottes, und diese Objekte repräsentieren seine übernatürliche Kraft“, beschreibt Kaweepiphat Thomya, Koordinator am taoistischen Tempel, der den Ritus organisiert. „Der Körper muss durchbohrt werden, um zu leiden und schlechte Einflüsse loszuwerden“, fährt er fort.

Diese Verstümmelungen seien eine Geste des Opfers und der Loyalität gegenüber den Gottheiten, betont er.

Sie stellen jedoch eine Gefahr für die Gesundheit der Anhänger dar. Der Tempel mobilisierte ein medizinisches Team von rund zwanzig Personen, um Infektionen zu verhindern.

„Wir haben uns vor allem aus Sicherheitsgründen gegen den Einsatz unkonventioneller Gegenstände eingesetzt“, erklärt Karuna Paikaew, die Verantwortliche der Zeremonie.

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