Beh je rappelle juste qu’il existe encore des rois et des reines dans certains pays, et ils doivent un peu transpirer avec la sortie du Déluge, quand même.
Moi, déjà, je viens de Belgique, et disons que le jour où notre famille royale fera de l’excès de zèle,
je leur montrerai votre film, Mélanie.
Histoire qu’ils restent à leur place. Comme quand ma vache domestique commence à me faire chier et que je lui montre un documentaire
sur les cuisines du McDo :
“Tu vois ça, ma grande, c’est ce qui arrive quand tu prends trop la confiance.”
C’est tellement hardcore la façon dont vous vous êtes débarrassés de votre monarchie en France, moi, j’ai de l’empathie. J’ai un regard différent aussi : j’ai grandi avec la monarchie belge, donc je dois respect et loyauté à notre roi et notre reine :
Damso et Angèle.
Longue vie à eux. Non mais nous, on pratique la royauté de façon modérée aussi. Vous, vous avez répété à vos rois qu’ils étaient des dieux, puis vous vous êtes étonnés quand ils se sont comportés comme des dieux. C’est comme les parents qui répètent à leur gosse : “T’es le meilleur, t’es le meilleur.” Puis ils s’étonnent quand le gamin
a un peu de mal à se faire des copains.
Je vous aime bien, mais parfois vous êtes cons, les Français. Vous êtes comme les gens qui vénèrent les stars, veulent savoir avec qui elles couchent, leur courent après pour avoir un selfie, tombent dans les pommes quand ils sont dans la même pièce qu’elles, puis s’étonnent que Jennifer Lopez
elle se la pète un peu, non ?
Beh si tu veux qu’elle soit normale, traite-la comme une personne normale. Donc voilà, après avoir vu Le Déluge, j’ai de l’empathie pour Louis Seize – roi nul que le peuple a guillotiné – et Marie-Antoinette, que vous interprétez, Mélanie Laurent, qu’on a aussi décapitée. C’est terrible, se faire arracher la tête. T’es reine,
tu finis écrevisse.
J’espère que le bourreau avait un rince-doigts.
Je vous avoue que je suis en train de composer mon menu du réveillon, il y a un risque que ça se ressente dans mes chroniques de la semaine.
Non mais franchement, les filles, s’il y a bien une leçon à retenir de la vie de Marie-Antoinette, c’est : quand tu choisis un mec, assure-toi
qu’il soit bon dans son job.
La suite à écouter et à découvrir en vidéo…