D-Day für den Flamanville EPR

D-Day für den Flamanville EPR
D-Day für den Flamanville EPR
-

Après 17 ans de travaux, dont 12 années de retard, c’est donc le jour J pour l’EPR de Flamanville. En fin de journée, au dernier jour de l’automne (après avoir été promis avant la fin de l’été), le premier couplage au réseau du réacteur nucléaire de nouvelle génération devrait enfin avoir lieu. Alors cela ne signifie pas, pour autant, qu’il fonctionnera tout de suite à 100% de sa capacité. Différents paliers de puissance devront être atteints jusqu’à l’été 2025, qui solderont alors la phase d’essais. Mais, à tout le moins, cette journée marque un aboutissement pour ce chantier, dont les nombreux déboires techniques ont fait exploser les délais comme la facture désormais estimée à plus de 13 milliards d’euros, soit quatre fois le devis initial.
Cela faisait un quart de siècle que la (le pays au monde qui compte le plus de centrales nucléaires par habitant) n’avait pas fait démarrer un nouveau réacteur. Sauf que l’arrivée sur le réseau de ce réacteur, le plus puissant du parc français, intervient alors même que la consommation d’électricité du pays est en retrait. Comment expliquer ce paradoxe ?

Les autres titres de l’actualité

Après sept semaines d’audience, c’est aujourd’hui que la cour d’assises spéciale de Paris doit annoncer son verdict à l’encontre des huit accusés soupçonnés d’être impliqués, à des degrés divers, dans l’assassinat de Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune islamiste radicalisé. C’était le 16 octobre 2020.
L’invité de la rédaction :

Denis Salas, ancien magistrat enseignant associé à l’École Nationale de la Magistrature.

5 min

Au sixième jour de la catastrophe, Mayotte continue de compter ses morts même s’il est encore trop tôt pour déterminer le nombre de victimes après le passage du cyclone. C’est en substance ce qu’a rappelé ce matin la ministre démissionnaire de la Santé invitée, Geneviève Darrieussecq, qui précise qu’une part importante de personnel de santé ou hospitalier de l’archipel, notamment, est toujours absente.
De son côté, Emmanuel Macron a finalement prolongé jusqu’à ce matin encore sa visite sur l’île dévastée où, depuis hier et au milieu d’un champ de ruines il aura été confronté tout à la fois à l’impatience, le désespoir, mais aussi la colère des sinistrés face à ce qu’ils perçoivent aujourd’hui comme la négligence chronique et coupable de l’État français, dont beaucoup estiment qu’il les a depuis longtemps abandonnés.

La restauration de Notre-Dame pose désormais la question de la sauvegarde du reste des églises partout sur le territoire. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux, sur les 40 000 édifices religieux à la charge des communes françaises, 5 000 églises seraient sur le point d’être abandonnées, vendues ou détruites d’ici à 2030. Pourquoi ? Parce que les devis de travaux sont bien souvent de plusieurs centaines de milliers d’euros. Or malgré les aides (de l’État, des régions, des départements), malgré les collectes de dons, malgré certains évènements (comme le Loto du patrimoine), les maires ne parviennent pas à réunir les fonds nécessaires.

Chaque jour qui passe en Syrie, depuis la chute inattendue de Bachara al-Assad, de nouvelles découvertes mettent au jour les décennies de tyrannie et de torture du régime de Damas. Après les horreurs du système carcéral, plusieurs charniers ont été découverts à travers le pays. Raison aussi pour laquelle, au moment de regarder désormais vers une transition politique, il convient de rester malgré tout vigilant. En particulier, face à la soudaine et possiblement suspecte métamorphose des nouveaux maîtres de la Syrie, dominés par les islamistes radicaux d’HTS devenus des rebelles modérés et tolérants.
Cette semaine la France a envoyé une première délégation diplomatique dans la capitale, pour prendre langue avec les nouvelles autorités. Et quand bien même le drapeau tricolore flotte désormais sur sa représentation diplomatique, Paris avance encore avec prudence dans la Syrie post Assad.

Le temps presse avant l’heure fatidique. Sans accord budgétaire avant ce soir minuit, les Etats-Unis entreront en période de “shutdown”. En clair et le cas échéant, tous les services publics fédéraux cesseront de fonctionner. Un scénario évidemment catastrophe, qui plus est juste avant Noël et rendu possible après que Donald Trump a torpillé cette semaine un précédent projet de loi négocié entre démocrates et républicains. Ou quand le nouveau président élu mais toujours pas investi rappelle, chaque jour, sa capacité unique à faire régner l’incertitude.

-

PREV Immobilien in Lyon: Die Preise fallen weiter
NEXT Revolution in cross-border payments! XRP unveils a revolutionary solution!