Mögliche Bodenoffensive in Rafah | Eine „unerträgliche Eskalation“, so Antonio Guterres

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(Nations unies) Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a mis en garde mardi contre une offensive militaire israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui représenterait selon lui une « escalade intolérable ».


Publié à 13h26



« Un assaut militaire contre Rafah constituerait une escalade intolérable, tuant des milliers de civils supplémentaires et forçant des centaines de milliers d’autres à fuir », a affirmé à la presse M. Guterres, implorant les autorités israéliennes de ne pas s’y engager.

Une telle offensive « aura un impact dévastateur sur les Palestiniens de Gaza et de graves répercussions sur la Cisjordanie occupée et sur l’ensemble de la région », a-t-il ajouté.

« Tous les membres du Conseil de sécurité et de nombreux autres États ont clairement exprimé leur opposition à une telle opération. Je demande à tous ceux qui ont une influence sur Israël de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour l’empêcher », a encore dit le responsable.

Une opération terrestre de l’armée israélienne dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, serait « une tragédie sans nom », a mis en garde mardi le chef des Affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths dans un communiqué.

« La vérité est qu’une opération terrestre à Rafah sera tout simplement une tragédie sans nom. Aucun plan humanitaire ne peut contrer cela. Le reste n’est que détail », a déclaré M. Griffiths, après les déclarations du premier ministre israélien réitérant son intention d’entrer dans Rafah où se sont réfugiés d’innombrables habitants de Gaza.

La mise en garde du chef de l’ONU intervient après que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis que son armée entrerait « avec ou sans » trêve dans la ville de Rafah, frontalière avec l’Égypte, considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas.

« L’idée que nous allons arrêter la guerre avant d’avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord [de trêve]um den totalen Sieg zu erringen“, sagte Netanjahu am Dienstag den Angehörigen der Geiseln in Jerusalem.

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FOTO MOHAMMAD JAHJOUH, ASSOCIATED PRESS

Palästinenser gehen durch die Trümmer eines durch den israelischen Angriff zerstörten Gebäudes in Rafah

Die Stadt Rafah ist zu einem Zufluchtsort für eineinhalb Millionen Palästinenser geworden, die nach Beginn des Krieges am 7. Oktober, der durch den blutigen Angriff der Hamas ausgelöst wurde, vor israelischen Bombenanschlägen im Norden des Territoriums geflohen waren.

Herr Guterres flehte außerdem Israel und die palästinensische islamistische Bewegung an, „jetzt“ einen Waffenstillstand zu schließen, und bekräftigte seine Forderung an Israel, die Einreise weiterer humanitärer Hilfe in den Gazastreifen zuzulassen, unter anderem über die UN-Agentur für palästinensische Flüchtlinge (UNRWA).

„Ohne dies befürchte ich, dass sich der Krieg mit all seinen Folgen sowohl in Gaza als auch in der weiteren Region exponentiell verschlimmern wird“, sagte er.

Der UN-Chef sagte schließlich, er sei „zutiefst besorgt“ über die Entdeckung von Massengräbern in den beiden größten Krankenhäusern im Gazastreifen und forderte eine unabhängige Untersuchung.

„Es ist zwingend erforderlich, dass unabhängige internationale Ermittler arbeiten […] „Wir erhalten sofortigen Zugang zu den Stätten, um die genauen Umstände zu ermitteln, unter denen die Palästinenser ihr Leben verloren und begraben oder umgebettet wurden“, sagte er.

„Die Familien der Toten und Vermissten haben das Recht zu erfahren, was passiert ist. Und die Welt hat das Recht, für etwaige begangene Verstöße gegen das Völkerrecht zur Rechenschaft zu ziehen“, sagte er.

In zwei der wichtigsten Krankenhäuser des Territoriums, al-Chifa in Gaza und Nasser in Khan Younes, wurden Massengräber entdeckt.

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