Oui, au mois de juin dernier Apple a annoncé l’arrivée de l’intelligence artificielle avec Apple Intelligence implanté dans tous ses appareils, du Mac à l’iPhone. Mais depuis, l’arrivée de cet ensemble de fonctions qui font appel à l’intelligence artificielle générative se fait à pas de fourmi, petite touche par petite touche au fil des mises à jour. Et l’Union européenne en est complètement privée jusqu’a priori au mois d’avril 2025.
Pour l’instant ceux qui ont pu tester les fonctions en anglais sont optimistes mais pas dythirambiques… Si tous s’accordent à dire que beaucoup de fonction, comme la réécriture d’e-mails ou les retranscriptions vocales. Et même si tous s’accordent à dire que la situation s’améliore au fil des mises à jour, avec notamment l’arrivée du générateur d’emoji, la révolution annoncée n’est pas encore là.
Et puis, il y a des alertes plus graves.. la semaine dernière au Royaume-Uni, la BBC a vivement critiqué Apple à cause de la fonction de résumé des notifications, qui est censée condenser en un message toutes les alertes reçues dans la journée… sauf que là il était mentionné que le tueur américain Luigi Mangione s’était suicidé, ce qui n’est pas vrai.
Une majorité pense que l’IA ne changera pas leur utilisation en profondeur
Et cela se traduit aussi dans les chiffres : une enquête menée par un site américain auprès de 2000 possesseurs de smartphone affirme que 6 personnes sur dix qui possèdent un iPhone compatible avec Apple Intelligence n’ont encore rien testé, et 7 sur 10 pensent que ces nouvelles fonctions n’apporteront rien de capital à leur téléphone. Ce n’est pas mieux cela dit côté Samsung où il y a près de 9 sondés sur dix qui pensent que l’IA ne changent pas leur utilisation en profondeur.
Et plus intéressant encore : les fonctions les plus utilisées ne sont pas celles qu’on croit. Il n’y a que 3% des sondés qui disent avoir utilisé la version améliorée de l’assistant Siri, là où 72% utilisent les fonctions de réécriture des messages, et 54% le fameux résumé des notifications, celui-là même qui fait des erreurs monumentales. On vendait 2024 comme l’année de l’IA dans les smartphones. C’est peut-être le cas du côté des fabricants… côté utilisateurs, on n’y est pas encore.
