C’est un mets qui sera à la table de nombreux foyers pendant les fêtes de fin d’année : le canard. Benjamin Constant, producteur installé à Sainte-Radegonde près de Fleurance et président de l’Association gersoise pour la promotion du foie gras et de l’Aviculture a répondu aux questions de l’éco d’ici.
Y aura-t-il du foie gras cette année ? La situation a été compliquée les années précédentes avec la grippe aviaire.
Oui, il y aura du foie gras cette année. Nous avons vécu des années très compliquées, mais depuis deux ans, on voit une lueur d’espoir : nous serons donc présents à la table des consommateurs.
Si la filière va mieux, c’est parce qu’il y a des vaccins contre la grippe aviaire ?
Ça fait partie de l’évolution, par rapport à ce que nous avions connu sur les vagues d’influenza aviaire précédentes et qui permet un peu d’amener de sérénité dans nos exploitations. Les professionnels continuent à appliquer les mesures de biosécurité et à surveiller nos animaux de manière hebdomadaire.
À quoi ressemblent vos journées en ce moment ?
Le matin, on fait le tour de nos élevages pour vérifier que les animaux aillent bien et qu’ils aient de quoi manger : ce sont des animaux que nous chérissons tous les jours, 24 heures sur 24.
Il y a eu plusieurs crises, les gouvernements successifs avaient promis des aides par rapport à cette grippe aviaire. Est-ce que vous en avez vu la couleur ?
Oui, tout à fait. Il y a eu de l’accompagnement a été présent. Il y a eu un gros travail qui a été effectué au niveau du département, de la région et au niveau national pour avoir les accompagnements juste et le plus rapidement possible pour les éleveurs qui ont été impactés.
Aujourd’hui, les producteurs de canard vont bien ?
Aujourd’hui, nous travaillons. C’est déjà bien mieux que ce que nous avons pu connaître par le passé avec les différentes crises. Et on va continuer à se porter de mieux en mieux, en produisant nos animaux et en les commercialisant. C’est ce qui fait qu’on a du plaisir à se réveiller le matin pour aller travailler.
Retrouvez ci-dessous l’interview de Benjamin Constant :
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